e peins les toits de Paris comme on écrit des poèmes géométriques.Ici, ce sont les lignes droites, les pans abrupts des cheminées et des lucarnes qui prennent la parole. Le ciel jaune, intense et presque irréel, devient un fond d’émotion pure — comme un souvenir d’été suspendu. J’aime composer avec ces façades anodines pour révéler leur force graphique, leur étrangeté discrète. Ce tableau, c’est un morceau de ville réinventé, entre verticalité silencieuse et lumière intérieure. Je cherche moins à représenter qu’à ressentir. Huile sur toile en cadrée, 28x28 cm